6 octobre 2015
Un an dejà. Un an à peine. Les habitudes sont vite revenues, et semi-surprise, l'energie est restée, celle qui m'a guidé à travers le monde l'année dernière pendant 5 mois d'experience inoubliable au cours desquels j'ai decouvert tant sur moi meme.

Coucher de soleil sur Rishikesh, les toits sont chargés ; d'un coté par les enfants faisant virevolter leurs cerf-volants à un fil, de l'autre par les apprentis yogis venus des 4 coins du monde, surtout les mieux portants. Entre bâtiments delabrés et hotels presque corrects,l'inde me propose une drôle de décor pour cette ré-entrée en matière.

Un brouhaha incessant de vaches meuglantes, singes hurleurs, chiens paresseux, indiens (ou israéliens en vacances) beuglants d'un bout a l'autre de la rue. Le platre chauffé à blanc de l´hotel dans lequel je me prelasse rend fièrement la chaleur accumulée dans la journée. Pas de place pour la douce brise se levant au crepuscule, la session de meditation occupant le toit de l'immeuble.
Christine à mes cotés lit d'un oeil quelconque un enième ouvrage sur les mystères de la nature humaine et de l'univers - il parait que c'est la meme chose.
Les journés passent vite, sans faire grand chose. Petit dej´ sain et ayurvedique, sieste ou yoga pendant que mademoiselle va à son cours sur le BagavadGita, dejeuner tardif ; ne reste que trois heures avant la nuit pour visiter une cascade ou un ashram, se connecter pour l'une ou l'autre raison, flaner dans les échoppes de merveilles pour maisons babacools.